Classé au patrimoine mondial de l'Unesco le 1er octobre 2009, le maloya, chanté ou dansé au rythme d'instruments divers est surtout inscrit au plus profond de l'identité réunionnaise.
Les élèves de l'école Auguste Lacaussade du Tapage, quartier des hauts de Saint-Louis ne pouvaient manquer cette occasion "po craz un ti lambyans".
Sous la houlette de Rose Ollivier, directrice de l'établissement, ce 2 octobre, la cour de récré a pris des couleurs péi.
Les enfants de l'école ont rencontré pour l'occasion un zarboutan du maloya réunionnais, gramoun Sello qui depuis les années 80 n'a de cesse de promouvoir la tradition des anciens et de transmettre le virus du maloya.
Il a fait découvrir à nos "maloyeurs en herbe" les instruments qui font vibrer notre vrai maloya traditionnel.
Roulèr, pikèr, sati, bob, congas, kayamb, cymbalettes, maracas ou encore toma sont les instruments qui, le temps d'une matinée, ont fait vibrer la cour de l'école mais aussi "lo kèr" de nos plus jeunes.