Les rencontres ETIK, organisées par l’ONG l’Homme et l’Environnement, s’inscrivent dans une démarche de rencontres professionnelles autour d’un même thème : le commerce équitable.
Après une première journée de sensibilisation autour des Plantes à parfum, aromatiques ou médicinales (PAPAM) sur le marché de Saint-Louis, la manifestation s’est poursuivie aux Makes dans des exploitations bio, avec Jérémy Turpin, élu du quartier et à l’animation des écarts.
A l’occasion de cette 2ème édition des rencontres Etik sur le territoire saint-louisien, c’est au cœur du village des Makes que l’ONG l’Homme et l’Environnement et ses partenaires se sont retrouvés, le 9 décembre pour visiter les structures existantes dans le domaine du commerce équitable.
L’ambition de l’ONG HER est de parvenir à sensibiliser le plus grand nombre à une agriculture biologique respectueuse de la nature.
Pour Sylvain Courdil, le président, il s’agit de cultiver la terre et d’élever des animaux en évitant toute introduction de produits, “il faut laisser faire la nature”, indique-t-il.
C’est justement dans une ferme pédagogique, les jardins Montplaisir, que l’équipe s’est arrêtée. Laurent Seychelles, y élève des animaux comme des cabris, des moutons, des poules, canards ou paons.
Amoureux de la nature, cet exploitant explique que même si certains animaux sont voués à terminer dans nos assiettes, ils sont élevés avec des aliments bio ou des herbes qui poussent dans leur environnement.Il envisage prochainement de se lancer dans l’apiculture.
Chez Jimmy Hoarau, “lé bon, lé bio”, ce sont des fruits et légumes péi qui poussent dans ses jardins. S’il en possède une grande variété, il en cultive en petite quantité et fournit les restaurants gastronomiques soucieux de servir des produits locaux de qualité.
C’est ce type d’exploitations que HER souhaite voir se développer sur l’île et espère qu’à terme, les Réunionnais prendront conscience de la responsabilité qui est la leur dans leur consommation à travers une agriculture entièrement biologique.
